L’antillais Melvil-Bloncourt, député de Guadeloupe, qui fut condamné à mort pour participation à la Commune et déchu de son mandat.

Dans son livre consacré à Arcueil et Cachan,
L.L Veyssière indique que l’ancienne demeure du régisseur du domaine des moines de Saint Germain-des-Prés située rue Bronzac, devenue rue Camille Desmoulins, aurait eu « une destinée révolutionnaire » car elle aurait été une maison habitée par Camille Desmoulins et aurait servi de refuge en 1872 à M. Melvil de Bloncourt (sic), député de la Guadeloupe, compromis dans l’insurrection « communaliste ». Même si M. Melvil-Bloncourt n’a pas été arcueillais lors des événements de la Commune, il l’aurait été peu après. J’ai donc effectué une recherche biographique, recherche réalisée dans le cadre de la commémoration de l’Abolition de l’esclavage et du 150e anniversaire de la Commune de Paris. Elle vient compléter mon étude sur Arcueil et la Commune de Paris. Elle s’appuie sur des documents mis en ligne par l’association d’histoire et de généalogie de la Caraïbe et sur la presse de l’époque. Plusieurs figures de la Commune et relations de M. Melvil-Bloncourt seront évoquées dans l’annexe. Dans cette annexe, je donne in extenso le texte du décret d’abolition de l’esclavage de 1848 préparé par Victor Schoelcher, un proche de Melvil-Bloncourt, ainsi que le discours de Victor Hugo fait en 1876 devant le Sénat pour l’amnistie plénière des communards. Je vous souhaite une belle découverte de cet homme de lettres antillais, député de Guadeloupe de 1871 à 1874, qui fut condamné à mort par contumace, déchu de son mandat électoral et contraint à l’exil. Annie Thauront

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