Le jeudi 26 janvier à 18 h 30 : « Une histoire des maisons d’enfants de parents déportés ou fusillés : celle du 1, place Lavoisier. »

La maison Lavoisier
Cette conférence sur l’histoire de la maison d’enfants du 1, place Lavoisier (ouverte de 1949 à 1958) est présentée alors que se tient du 16 janvier au 17 février 2023 à l’Hôtel de ville, l’exposition  « Grandir après la Shoah : dessins d’enfants de 1945 à 1952 ». Devrait être projeté un documentaire de 37 mn « Nous continuons », datant de 1946 qui présente l’action des juifs au sein de l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) en faveur des enfants rescapés de la Shoah. Pour l’UJRE, à la Libération, la tâche urgente, prioritaire et de loin la plus importante fut d'organiser la vie et l'éducation des orphelins juifs de parents déportés, tombés face à l'ennemi les armes à la main, ou d'otages fusillés par l'occupant nazi. C'est ainsi que la première action de l’UJRE sera de créer avec la Commission Centrale de l’Enfance, des maisons pour 600 à 700 enfants rescapés de la Shoah et dont elle assura l'éducation jusqu'à leur autonomie. Après le film, Mme Rosette Siclis, ancienne des maisons de la CCE (Andrésy, Le Raincy-Coteaux et Livry-Gargan) répondra à nos questions. Annie Thauront

Le jeudi 16 février à 18h30 : Un trésor pour les généalogistes, les cartes postales anciennes.

Carte postale de Rennes (DR)
Dans les archives familiales écrites, on trouve parfois d’anciennes cartes postales éditées au début du XXe siècle. Outre les apports à la généalogie grâce aux informations fournies sur l’expéditeur et les destinataires, leurs vues renseignent sur les lieux de vie de nos ancêtres. À partir d’une collection retrouvée de cartes postales conservées par la grand-mère adoptive de mon épouse, j’ai pu préciser des informations fournies par l’état-civil et parfois incomplètes, notamment sur les liens familiaux et les cursus professionnels. Cela sera l’objet de cette conférence. Les collectionneurs de cartes postales sont les bienvenus pour venir parler de leur collection. Gérard Thauront


Le jeudi 9 mars à 18 h 30 : « Cap-Hornières et femmes des marins des voiliers cap-horniers de la Marine marchande de 1850 à 1925. »

Julien Martin et sa mère
La route du cap Horn est des plus difficiles, mais il y a 150 ans il n’y en avait pas d’autre pour passer par mer libre de l’Atlantique au Pacifique. Nombre de femmes de capitaines ont suivi leurs époux dans ces voyages, accompagnées parfois de leurs enfants. Certaines accouchèrent en mer. Les femmes de Cap-Horniers, en grande majorité, n’embarquaient pas, et devaient gérer seules au quotidien la vie de leur famille et naviguer entre les multiples écueils de la vie, leur cap Horn à elles. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de celles organisées à l’occasion du 8 mars. Par Yvonnick et Brigitte Le Coat, de l’Association CHLC

Le jeudi 20 Avril 2023 à 18 h 30 : Les philosophes des Lumières contre l’esclavage : Voltaire, Diderot et Jean-François de Saint-Lambert.

Lecture chez Diderot
S’appuyant sur les idées développées par les philosophes des Lumières et par la Société des Amis des noirs, le premier décret d’abolition de l’esclavage fut adopté par la Convention le 4 février 1794. Mais Napoléon 1er rétablissait l’esclavage en 1802. Si la traite des esclaves fut progressivement interdite, ce n’est que le 27 avril 1848, sous l’impulsion de Victor Schoelcher, que l’esclavage fut définitivement aboli dans les colonies françaises par la IIe République. Malgré l’engagement des philosophes des Lumières, il aura fallu attendre près d’un siècle après leurs écrits et un demi-siècle après la première abolition pour que l’esclavage soit définitivement aboli dans les colonies françaises. Cette seconde abolition fait aujourd’hui l’objet de commémoration chaque 10 mai. 
Voltaire est l’auteur de « Candide » paru en 1759 qui met en scène les mutilations d’un nègre du Surinam. Denis Diderot fit paraître un texte contre la colonisation et l’esclavage dans « Supplément au voyage de Bougainville » en 1772. Il y fait parler un chef Tahitien. Quant à Jean-François de Saint-Lambert, moins connu que Diderot et Voltaire, est l’auteur du conte « Ziméo », chef d’une révolte à la Jamaïque, paru en 1769. Il est célèbre pour avoir été le dernier amant de la mathématicienne Émilie du Châtelet, qui mourut quelques jours après avoir accouché de leur fille. Ces trois philosophes anti-esclavagistes Voltaire, Diderot et M. de Saint-Lambert sont liés directement ou indirectement à Arcueil. Annie Thauront

La descendance Caristie

Philippe Joseph Caristie
La famille Caristie est une famille d’origine piémontaise. Six frères Caristie, tous architectes, viennent s’installer en Bourgogne au début du 18ème siècle. : à Dijon et Saulieu, Avallon, Corbigny et dans l’Ain. L’un  deux, Michel-Ange Caristie travaille à Amiens, Paris, Sens, Saulieu et Autun. Son fils Jean-Antoine, établi à Dijon rayonne sur toute la Côte d’Or et la Haute-Marne où il construit des églises, des abbayes, des châteaux et des hôtels particuliers. Léa Caristie-Martel (1865-1933) sera la dernière à porter le nom de Caristie. Marie-Anne Caristie (1756-1829), fille de Jean-Antoine, épouse en 1775, Gérard Boüault, secrétaire de l’Intendance de Bourgogne. Ils auront six enfants et par ceux-ci le sang des Caristie coule chez tous leurs descendants, dont mon épouse.. Pierre Maussion

Lire le dossier sur la descendance Caristie


Le quartier d'Arcueil, dit Plateau-Kergomard.

Impasse Vuilleminot (DR)
Le quartier d'Arcueil, dit Plateau-Kergomard, situé près de Villejuif autour du carrefour des avenues Vaillant-Couturier et Gabriel Péri est resté essentiellement agricole jusqu'au début du XXe siècle. Ce sont tout d'abord des cultures de blé, comme partout sur le plateau de Longboyau, puis des jardins maraîchers. Des pépinières et des champs de luzerne s’y trouvent jusqu’en 1920. Les vignes sont mentionnées dès le XIVe siècle sur tous les lieux-dits qui entourent le carrefour. Même si les vignes étaient présentes sur les deux versants de la vallée de la Bièvre, les Quatre chemins semblent avoir occupé une place particulière dans l'activité des vignerons.
Comme partout en Ile-de-France, la vigne décline dans la 2e moitié du XIXe siècle, principalement à cause de l'arrivée du chemin de fer : en déversant sur le marché parisien les crus du sud de la France réputés bien meilleurs, il fait disparaître la production locale. A Arcueil, s'ajoute le fort développement des carrières qui fournissent en pierre à bâtir le marché parisien. De grandes carrières se trouvaient sur le plateau, parmi lesquelles celle dite des Géants. C'est dans l'une de ces carrières, convertie en champignonnière, probablement située sur le territoire du Kremlin Bicêtre vers l'intersection de Villejuif et d'Arcueil, que se déroule en 1897 le fait divers connu comme l'affaire Carrara. En novembre, l'exploitant, Angelo Carrara, tue et fait brûler dans sa champignonnière un commis de banque venu encaisser une traite.
Le grand traumatisme se produit au milieu du XXe siècle. L’autoroute de l’État mit à mal la tranquillité des habitants du plateau et affecta gravement la continuité de ce quartier avec le reste de la commune. Henri Toulouze



Une recherche sur l’origine du nom « Montmort » donné à un fief arcueillais à partir du XVIe siècle et Le poète Jean-François de Saint-Lambert et les femmes qu’il aima : Catherine de Boufflers, Émilie du Châtelet et Sophie d’Houdetot.

Jean-François de Saint-Lambert 
Le nom « Montmort » a été donné en 1878 à une très ancienne rue d’Arcueil. D’où vient ce nom ? c’est la question posée par notre conservateur du patrimoine. J’ai donc poursuivi l’histoire des Sainctot, seigneurs de Lardenay et des Vize, seigneurs pour partie d’Arcueil par une recherche sur le nom « Montmort » évoqué pour le sieur Pierre Reynault, seigneur du fief de Montmort en 1555, fief racheté par Claude Vize (v.1565-1612) en 1603. Cette recherche m’a conduite à Françoise Mariette (1610-1690), dame de Montmort, mariée à Paul Fréart de Chantelou, important collectionneur de tableaux de Nicolas Poussin et à Henri-Louis Habert de Montmort (1603-1679), seigneur du Mesnil-Saint-Denis, lié au peintre Philippe de Champaigne. Ils ont fréquenté tous les trois l’hôtel de Rambouillet comme le poète Voiture, qui fut l’amant de la précieuse Mme de Sainctot (1600-1666), belle-sœur de Jean-Baptiste de Sainctot, maître de cérémonies et que nous avons découverte dans un beau portrait qu’elle fit d’elle-même. Cette recherche sur les Habert de Monmort s’est continuée après la découverte d’un mariage le 13 janvier 1631 de Marguerite Bobye, fille de Marguerite Vize et Louis Bobye avec Pierre Habert, un descendant d’une branche cadette des Habert de Montmort. Malgré ces tentatives, je n’ai pas réussi à trouver l’origine du nom « Montmort ». Le nom n’a pas été transmis au fief arcueillais par ces familles. Mon hypothèse est que c’est une réminiscence de son sens étymologique « Mont des Morts », car Arcueil fut une nécropole au Haut Moyen-Age. En poursuivant la recherche généalogique, j’ai fait une découverte. Dans la descendance de Marguerite Bobye (et donc de Claude Vize, décédé en 1574, marchand-mercier et bourgeois de Paris), est apparu  Jean-François de Saint-Lambert (1716-1803), militaire, poète, philosophe et académicien au Siècle des Lumières. Il fut l’amant de femmes « célèbres » : Catherine de Boufflers, Émilie du Châtelet et Sophie d’Houdetot et ami de Charles-Juste de Beauvau-Craon. Comme Voltaire, Jean-François de Saint-Lambert fait partie des écrivains anti-esclavagistes du XVIIIe siècle. Je vous invite à lire ces deux nouvelles histoires. Annie Thauront

La descendance de Claude Symonet et ses liens avec Arcueil

La descendance de C. Symonet (DR)
Le confinement a parfois du bon ! Il y a au moins vingt ans, j’avais commencé à écrire une histoire des familles Tardif et Symonet (des ascendants de mon épouse) et puis j’étais passé à autre chose. Lors du premier confinement, je me suis replongé dans mon dossier et dans des centaines de photocopies d’actes notariaux du 17ème siècle, faites alors aux Archives nationales.

Je suis reparti d’un couple de drapiers parisiens Claude Symonet (1588-1660) et son épouse Marguerite Hacte (1597-1651). Claude a une boutique rue Saint-Denis, mais il a aussi des comptoirs à Lyon, Venise et Florence et il a fait fortune, ce qui lui a permis d’acheter une maison de campagne à Bourg la Reine (qui sera le siège en 1722 d’un évènement historique). Ce couple aura au moins cinq enfants et on peut estimer sa descendance à environ 15000 personnes et si l’on rajoute les conjoints, on doit approcher les 30 000 personnes. Mon problème n’a donc pas été de leur trouver des descendants mais de choisir parmi ces 30 000 personnes, celles qui sortaient de l’ordinaire et qui méritaient que l’on raconte leur histoire.

Je cite en vrac : Brigitte Bardot, Nicolas Foulon, moine bénédictin et ancêtre de tous les membres de la famille Mezzara (dont Léa Seydoux), Louis de Brancas, neveu de Françoise de Brancas, dame d’Arcueil (il a épousé Diane-Adélaïde de Mailly-Nesle, une des maîtresses de Louis XV), Anne Marie Chassaigne, courtisane, princesse et sainte, plus connue sous le nom de Liane de Pougy, son fils héros de l’aviation, Paul Mezzara, qui fait fortune à Venise et se fait construire à Paris par Hector Guimard, un hôtel particulier Art nouveau, qui existe toujours, sa fille Yvonne Mezzara et son mari Jacques Sadoul, condamné à mort en 1919 pour désertion, ami de Jaurès, Lénine, et avocat en 1945 d’Eugène Schueller, fondateur de l’Oréal, Pierre Louis Sourdon-Dumesniel, maître à écrire de Louis XVII et qui en 1844 rencontre et reconnaît Louis XVII , Victor Hugues, qui abolit l’esclavage à la Martinique, héros du livre d’Alejo Carpentier « Le siècle des lumières », un chancelier allemand, la famille Lamoignon, alliée des Tardif, la famille Jacquin et son plus célèbre représentant Nicolas Joseph Jacquin, Jenny de Thelusson, dont la grand-mère fait construire en 1778 par Claude Nicolas Ledoux, l’hôtel de Thelusson, propriété successivement des Thelusson, puis de Murat, Napoléon et du Tsar de Russie, etc…
Pierre Maussion

Lire le dossier sur la descendance de Claude Symonet

Une saga famillale arcueillaise, celle des Vize, seigneurs pour partie d'Arcueil et des Sainctot, seigneurs de Lardenay

Nicolas de Sainctot (DR)

Nicolas II de Sainctot (1632-1713), fils de Nicolas I de Sainctot, fit carrière dans le cérémonial sous Louis XIV. Il fut maître de cérémonies puis introducteur des ambassadeurs à la cour de Versailles. Son fils Nicolas-Sixte (1674-1753) fut lui-aussi Introducteur des Ambassadeurs, à la fin du règne de Louis XIV, sous la Régence, et sous Louis XV. Les Sainctot furent propriétaires à Arcueil de la propriété qui deviendra le parc Laplace. Ils portent le titre de seigneurs de Lardenay. Nicolas II de Sainctot était le petit-fils de Pierre Sainctot décédé en 1639, un tres riche bourgeois de Paris, teinturier en soie, qui épousa Anne Vize; celle-ci était fille de Claude Vize, né en 1528 à Lyon et décédé en 1574, riche marchand mercier parisien. Claude Vize acheta à Arcueil entre 1557 et 1574 une ferme, des terres et des vignes dont un pré au lieu dit Lardenais (Arthenay dans la transcription de son inventaire après décès). Pierre Sainctot et Anne Vize, fille de Claude, en hériteront en 1588 et les transmettront à leurs enfants. Claude Vize par la possession de cette terre est donc à l’origine du titre de Lardenay.  Dans la descendance de Claude Vize, on trouve une autre grande famille arcueillaise, les Vize, qui furent seigneurs pour partie d'Arcueil, et qui possédaient le fief de Montmort. Quant à la propriété des Sainctot, héritée de Claude Vize, c'était une ferme située dans le centre du village à proximité de la Grande Rue. Elle deviendra château avec le Président Pierre-Louis Thomas de L'Isle décédé en 1720 et son épouse Anne-Françoise-Louise Boucherat, décédée en 1740. Celle-ci était la demi-soeur utérine de Simon-Emérit de Vize, descendant à la 4eme génération de Claude Vize. Cette saga familiale couvre une longue période de François 1er à Louis XV. Si des Sainctot et des Vize ont laissé leur nom comme parrain dans des actes de baptêmes de la paroisse d'Arcueil, seule une rue porte encore le nom de Lardenay, évoquant la seigneurie et une autre porte le nom de Montmort, évoquant le domaine des Vize. Alors partons à la découverte de cette saga. Annie Thauront

Lire le dossier : Nicolas II de Sainctot, seigneur de Vémars et de Lardenay

Lire le dossier : Les maîtres de cérémonies Jean-Baptiste et Nicolas de Sainctot

Lire le dossier : Le marchand drapier de Paris Étienne Sainctot

Lire le dossier : Le marchand mercier parisien Claude Vizé

Le centenaire de la séparation d’Arcueil et de Cachan

La fin du XIXe siècle est marquée par un double mouvement dans la région parisienne : une urbanisation croissante accompagnant le développement industriel et une redéfinition pour différentes raisons des limites territoriales des communes de la banlieue. Ce mouvement de fin de siècle et du début du XXe siècle, faisait suite à l’annexion par Paris des territoires situés à l’intérieur de l’enceinte de Thiers quelques décennies plus tôt. Le mouvement des limites territoriales était soit la conséquence de la volonté de l’État de compenser les pertes territoriales de certaines communes (cas de Montrouge) soit de la volonté politique d’une partie des populations locales de trouver leur indépendance par la séparation (cas de Cachan et du Kremlin-Bicêtre).

Dans le cadre du centenaire de la séparation d’Arcueil et de Cachan, Les Ateliers du Val-de-Bièvre ont organisé un colloque le 8 octobre. Il s’est tenu le matin au Centre Marius Sidobre d’Arcueil et l’après-midi dans le patio de la mairie de Cachan.

Après la présentation de la famille Raspail laquelle a définitivement marqué l’histoire d’Arcueil et Cachan, ce colloque a essayé de montrer le contexte général des unions et désunions des communes puis le sort mouvant des communes de Montrouge, d’Arcueil, de Gentilly et du Kremlin-Bicêtre. Dans un deuxième temps, la séparation d’Arcueil et de Cachan a été éclairée par les démarches politiques contradictoires et les procédures administratives et enfin a mis en lumière les divers acteurs qui sont intervenus dans l’ensemble du processus de séparation.
Pour ma part, j’ai présenté les bouleversements de la Banlieue sud de Paris. Henri Toulouze

Lire le dossier sur les bouleversements de la Banlieue sud de Paris.

Les Hautes-Bornes, de la Villa Mélanie au Chaperon-Vert.

La villa Mélanie (DR)
Sur le territoire des Hautes-Bornes, où se trouve aujourd’hui le grand ensemble du Chaperon-Vert se situait auparavant le « bidonville » de la Villa Mélanie dans la première moitié du XXe siècle.
Dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’équipe de Marius Sidobre sous l’impulsion d’Émile Bougard et en association avec la ville de Gentilly cherche à résorber ces ilots insalubres et à utiliser les terrains pour pallier le manque criant de logements sur les deux villes. Ces terrains feront l’objet de beaucoup de convoitises de la part de l’État, au grand dam des communes concernées : création d’un campus universitaire, agrandissement de la cité internationale des étudiants, création de l’autoroute A6. De grandes batailles sont engagées, perdante pour l’une, gagnantes pour les deux autres.
Henri Toulouze

 

La succession de François-Vincent Raspail

Evariste de Valernes.
François-Vincent Raspail en 1880. 
Encore un gros dossier. Celui-ci concerne la succession de François-Vincent Raspail et celle de son fils Camille, qui fut médecin à Paris et député radical-socialiste du Var de 1885 jusqu’à son décès en 1893. Très soudés pour sauvegarder la mémoire de leur père à partir de sa mort en 1878, les fils Raspail, l’aîné Benjamin et le cadet Xavier, le furent beaucoup moins après la mort d’Émile en 1887 et celle de Camille en 1893. Dans ce dossier, vous découvrirez plusieurs procès intentés par Xavier Raspail et notamment ceux intentés à ses neveux Julien, fils d’Émile et François, fils de Camille. Ce dossier se termine par l’histoire des propriétés des fils Raspail et celle du fonds Raspail (Papiers, livres et collection de tableaux de Benjamin) telle que nous la racontent les archives départementales du Val de Marne. Cette recherche s’inscrit dans celles qui ont pu être faites sur une famille qui a laissé son empreinte dans l’histoire d’Arcueil avec Émile (dont les réalisations en tant que maire ne manquent pas) et celle de Cachan avec Benjamin. Annie Thauront 

Lire le dossier : La succession de François-Vincent Raspail