La maison Lavoisier |
Le jeudi 26 janvier à 18 h 30 : « Une histoire des maisons d’enfants de parents déportés ou fusillés : celle du 1, place Lavoisier. »
Le jeudi 16 février à 18h30 : Un trésor pour les généalogistes, les cartes postales anciennes.
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Carte postale de Rennes (DR) |
Le jeudi 9 mars à 18 h 30 : « Cap-Hornières et femmes des marins des voiliers cap-horniers de la Marine marchande de 1850 à 1925. »
Julien Martin et sa mère |
Le jeudi 20 Avril 2023 à 18 h 30 : Les philosophes des Lumières contre l’esclavage : Voltaire, Diderot et Jean-François de Saint-Lambert.
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Lecture chez Diderot |
La descendance Caristie
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Philippe Joseph Caristie |
Lire le dossier sur la descendance Caristie
Le quartier d'Arcueil, dit Plateau-Kergomard.
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Impasse Vuilleminot (DR) |
Comme partout en Ile-de-France, la vigne décline dans la 2e moitié du XIXe siècle, principalement à cause de l'arrivée du chemin de fer : en déversant sur le marché parisien les crus du sud de la France réputés bien meilleurs, il fait disparaître la production locale. A Arcueil, s'ajoute le fort développement des carrières qui fournissent en pierre à bâtir le marché parisien. De grandes carrières se trouvaient sur le plateau, parmi lesquelles celle dite des Géants. C'est dans l'une de ces carrières, convertie en champignonnière, probablement située sur le territoire du Kremlin Bicêtre vers l'intersection de Villejuif et d'Arcueil, que se déroule en 1897 le fait divers connu comme l'affaire Carrara. En novembre, l'exploitant, Angelo Carrara, tue et fait brûler dans sa champignonnière un commis de banque venu encaisser une traite.
Le grand traumatisme se produit au milieu du XXe siècle. L’autoroute de l’État mit à mal la tranquillité des habitants du plateau et affecta gravement la continuité de ce quartier avec le reste de la commune. Henri Toulouze
Une recherche sur l’origine du nom « Montmort » donné à un fief arcueillais à partir du XVIe siècle et Le poète Jean-François de Saint-Lambert et les femmes qu’il aima : Catherine de Boufflers, Émilie du Châtelet et Sophie d’Houdetot.
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Jean-François de Saint-Lambert |
La descendance de Claude Symonet et ses liens avec Arcueil
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La descendance de C. Symonet (DR) |
Je suis reparti d’un couple de drapiers parisiens Claude Symonet (1588-1660) et son épouse Marguerite Hacte (1597-1651). Claude a une boutique rue Saint-Denis, mais il a aussi des comptoirs à Lyon, Venise et Florence et il a fait fortune, ce qui lui a permis d’acheter une maison de campagne à Bourg la Reine (qui sera le siège en 1722 d’un évènement historique). Ce couple aura au moins cinq enfants et on peut estimer sa descendance à environ 15000 personnes et si l’on rajoute les conjoints, on doit approcher les 30 000 personnes. Mon problème n’a donc pas été de leur trouver des descendants mais de choisir parmi ces 30 000 personnes, celles qui sortaient de l’ordinaire et qui méritaient que l’on raconte leur histoire.
Je cite en vrac : Brigitte Bardot, Nicolas Foulon, moine bénédictin et ancêtre de tous les membres de la famille Mezzara (dont Léa Seydoux), Louis de Brancas, neveu de Françoise de Brancas, dame d’Arcueil (il a épousé Diane-Adélaïde de Mailly-Nesle, une des maîtresses de Louis XV), Anne Marie Chassaigne, courtisane, princesse et sainte, plus connue sous le nom de Liane de Pougy, son fils héros de l’aviation, Paul Mezzara, qui fait fortune à Venise et se fait construire à Paris par Hector Guimard, un hôtel particulier Art nouveau, qui existe toujours, sa fille Yvonne Mezzara et son mari Jacques Sadoul, condamné à mort en 1919 pour désertion, ami de Jaurès, Lénine, et avocat en 1945 d’Eugène Schueller, fondateur de l’Oréal, Pierre Louis Sourdon-Dumesniel, maître à écrire de Louis XVII et qui en 1844 rencontre et reconnaît Louis XVII , Victor Hugues, qui abolit l’esclavage à la Martinique, héros du livre d’Alejo Carpentier « Le siècle des lumières », un chancelier allemand, la famille Lamoignon, alliée des Tardif, la famille Jacquin et son plus célèbre représentant Nicolas Joseph Jacquin, Jenny de Thelusson, dont la grand-mère fait construire en 1778 par Claude Nicolas Ledoux, l’hôtel de Thelusson, propriété successivement des Thelusson, puis de Murat, Napoléon et du Tsar de Russie, etc…
Pierre Maussion
Une saga famillale arcueillaise, celle des Vize, seigneurs pour partie d'Arcueil et des Sainctot, seigneurs de Lardenay
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Nicolas de Sainctot (DR) |
Nicolas II de Sainctot (1632-1713), fils de Nicolas I de Sainctot, fit carrière dans le cérémonial sous Louis XIV. Il fut maître de cérémonies puis introducteur des ambassadeurs à la cour de Versailles. Son fils Nicolas-Sixte (1674-1753) fut lui-aussi Introducteur des Ambassadeurs, à la fin du règne de Louis XIV, sous la Régence, et sous Louis XV. Les Sainctot furent propriétaires à Arcueil de la propriété qui deviendra le parc Laplace. Ils portent le titre de seigneurs de Lardenay. Nicolas II de Sainctot était le petit-fils de Pierre Sainctot décédé en 1639, un tres riche bourgeois de Paris, teinturier en soie, qui épousa Anne Vize; celle-ci était fille de Claude Vize, né en 1528 à Lyon et décédé en 1574, riche marchand mercier parisien. Claude Vize acheta à Arcueil entre 1557 et 1574 une ferme, des terres et des vignes dont un pré au lieu dit Lardenais (Arthenay dans la transcription de son inventaire après décès). Pierre Sainctot et Anne Vize, fille de Claude, en hériteront en 1588 et les transmettront à leurs enfants. Claude Vize par la possession de cette terre est donc à l’origine du titre de Lardenay. Dans la descendance de Claude Vize, on trouve une autre grande famille arcueillaise, les Vize, qui furent seigneurs pour partie d'Arcueil, et qui possédaient le fief de Montmort. Quant à la propriété des Sainctot, héritée de Claude Vize, c'était une ferme située dans le centre du village à proximité de la Grande Rue. Elle deviendra château avec le Président Pierre-Louis Thomas de L'Isle décédé en 1720 et son épouse Anne-Françoise-Louise Boucherat, décédée en 1740. Celle-ci était la demi-soeur utérine de Simon-Emérit de Vize, descendant à la 4eme génération de Claude Vize. Cette saga familiale couvre une longue période de François 1er à Louis XV. Si des Sainctot et des Vize ont laissé leur nom comme parrain dans des actes de baptêmes de la paroisse d'Arcueil, seule une rue porte encore le nom de Lardenay, évoquant la seigneurie et une autre porte le nom de Montmort, évoquant le domaine des Vize. Alors partons à la découverte de cette saga. Annie Thauront
Lire le dossier : Nicolas II de Sainctot, seigneur de Vémars et de Lardenay
Lire le dossier : Les maîtres de cérémonies Jean-Baptiste et Nicolas de Sainctot
Lire le dossier : Le marchand drapier de Paris Étienne Sainctot
Le centenaire de la séparation d’Arcueil et de Cachan
Après la présentation de la famille Raspail laquelle a définitivement marqué l’histoire d’Arcueil et Cachan, ce colloque a essayé de montrer le contexte général des unions et désunions des communes puis le sort mouvant des communes de Montrouge, d’Arcueil, de Gentilly et du Kremlin-Bicêtre. Dans un deuxième temps, la séparation d’Arcueil et de Cachan a été éclairée par les démarches politiques contradictoires et les procédures administratives et enfin a mis en lumière les divers acteurs qui sont intervenus dans l’ensemble du processus de séparation.
Pour ma part, j’ai présenté les bouleversements de la Banlieue sud de Paris. Henri Toulouze
Lire le dossier sur les bouleversements de la Banlieue sud de Paris.
Les Hautes-Bornes, de la Villa Mélanie au Chaperon-Vert.
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La villa Mélanie (DR) |
Dès le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’équipe de Marius Sidobre sous l’impulsion d’Émile Bougard et en association avec la ville de Gentilly cherche à résorber ces ilots insalubres et à utiliser les terrains pour pallier le manque criant de logements sur les deux villes. Ces terrains feront l’objet de beaucoup de convoitises de la part de l’État, au grand dam des communes concernées : création d’un campus universitaire, agrandissement de la cité internationale des étudiants, création de l’autoroute A6. De grandes batailles sont engagées, perdante pour l’une, gagnantes pour les deux autres.
Henri Toulouze
La succession de François-Vincent Raspail
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Evariste de Valernes. François-Vincent Raspail en 1880. |