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| Rue Branly. Arcueil. |
Vendredi 9 janvier 2026 à 18h30 : La rue Branly par Annie Thauront
Jeudi 22 janvier 2026 à 18h30 : Lire les blasons, une initiation aux règles du blasonnement par Gérard Thauront
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| Blason d'Arcueil |
Vendredi 6 février 2026 à 18h30 : Armoiries de quelques familles nobles de l’ascendance de Gérard Vergison-Rozier par Gérard Vergison-Rozier et Annie Thauront
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| Blason de Gaspard de Clermont-Tonnerre, maréchal de France |
Vendredi 13 février 2026 à 18h30 : Les diamants de la couronne, les Raspail et les invalides du travail par Christophe Balland
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| Répartition des Joyaux avant de les vendre en 1886 |
Le cambriolage du Louvre du 19 octobre 2025 est l’occasion de revenir sur l’histoire des diamants de la couronne. C’est en effet à la suite de l’aliénation partielle des joyaux de la Couronne, promulguée par la loi du 10 décembre 1886, et de la vente aux enchères qui s’ensuivit à partir du 12 mai 1887 que les pierres précieuses, celles exceptées de la vente en raison de leur valeur historique ou artistique, furent transférées dans la galerie d’Apollon du musée du Louvre. Sur proposition de Benjamin Raspail, le produit de la vente devait alimenter une caisse des invalides du travail.
Vendredi 6 mars 2026 à 18h30 : Christine de Pisan (1364-1430), première femme de lettres ayant vécu de sa plume par Annie Thauront
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| Christine de Pisan Le Livre de la Cité des Dames |
Collège des Dominicains d'Arcueil
Le collège Albert-le-Grand à Arcueil
Ce texte relate l’histoire du collège des Dominicains qui occupa de 1863 à 1906 dans le centre ancien d’Arcueil les propriétés des savants Berthollet et Laplace avant que ne s’y installe en 1908 la Caisse des dépôts et consignations. Ce collège est devenu célèbre le 25 mai 1871 lors de la Semaine sanglante sous la Commune par le massacre de cinq Dominicains enseignants dont le Père Captier créateur du collège en 1863 et de huit de leurs employés. Un fait divers a attiré mon attention. En 1892, alors que le R.P Didon est Directeur depuis 1890, un enfant de 14 ans se pend dans la classe où il avait été enfermé. Il sera fait ce qu’il faut pour que ce suicide ne soit pas suivi d’enquête. Henri Didon, célèbre pour sa formule « Citius, Altius, Fortius » devenue la devise officielle des Jeux olympiques, est moins connu pour ses discours de distribution des prix. Le 19 juillet 1898, il prononçait un discours militariste et violemment anti-dreyfusard ayant pour thème « De l’esprit militaire dans une nation ». Il s’en prend (sans le nommer) à Émile Zola qui vient d’être condamné pour diffamation envers l’armée après la publication de « J’Accuse ! ». Cela m’a donné l’occasion d’évoquer l’Affaire Dreyfus mais surtout le dernier combat d’Émile Zola, celui contre les écoles « congréganistes » avec son roman « Vérité ». L’écrivain (qui ne verra pas la fin de la publication du roman car mort accidentellement le 29 septembre 1902) débute par le viol et le meurtre d’un enfant, élève d’une institution catholique ; il y transpose l’Affaire Dreyfus dans le milieu scolaire. L’oncle de l’enfant, un instituteur juif, est accusé du viol et du meurtre ; reconnu coupable, il est condamné. Un autre instituteur, Marc Froment, cherche l’auteur du crime ; il se heurtera aux ecclésiastiques qui feront tout pour discréditer l’école laïque et protéger le meurtrier, l’Église et l’éducation qu’elle prodigue. Ce roman de Zola s’inscrit dans le contexte du débat préparant à la séparation des Églises et de l’État. C’est dans ce contexte que sera fermé le collège Albert-le-Grand le 13 juillet 1906 et les Dominicains expropriés.
Annie Thauront
Vendredi 10 octobre à 18h30 : « Le Duc de Berry et ses châteaux » par Annie Thauront
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| Palais de la Cité et la Sainte-Chapelle. Les Très Riches Heures du Duc de Berry. |
Les Très Riches Heures du Duc de Berry, véritables chefs d’œuvre de l’enluminure, sont un témoignage de l’architecture des châteaux au Moyen-Age. Sur les neuf châteaux présents dans ce manuscrit, cinq d’entre eux furent entrepris par le Duc de Berry (1340-1416), fils, frère et oncle de rois. Cet exposé s’attardera sur l’histoire du Duc de Berry qui ne fut pas seulement mécène mais un homme influent s’appuyant pour ses conquêtes sur l’homme de guerre Bertrand Du Guesclin (1320-1380). Ces deux hommes furent en effet successivement propriétaires à la fin du XIVème siècle. du domaine royal de Cachan, domaine dont on n’a pas déterminé l’emplacement exact.
Vendredi 7 novembre à 18h30 : « La photographie outil de mémoire » par Gérard Thauront
Vendredi 21 novembre à 18h30 : « Le pavillon de banlieue » par Pierre Kerleroux
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| Pavillons
10 av. Laplace Arcueil. |
Vendredi 5 décembre à 18h30 : « Histoire de la photographie de l’argentique au tout numérique » par Gérard Thauront

L’histoire oubliée de la teinturerie David et de sa propriétaire Mme Perle David née Alexandre et de son associé M. Bernard Reichenbach.
Cette publication relate l’histoire de la plus importante teinturerie d’Arcueil, la teinturerie David et celle de ses propriétaires. Le 19 août 1944, vidée de tout son matériel, l’usine était devenue le poste de commandement des FTP d’Arcueil. Elle sera vendue dans les années 1960 par la famille de Bernard Reichenbach à la brasserie Valstar ; ses bâtiments seront utilisés pour entreposer des bouteilles de bière. Après la fermeture de Valstar en 1974, sur ses terrains préemptés par la mairie, côté impair à l’emplacement de ce qui fut la teinturerie Caron et côté pair à l’emplacement de la teinturerie David, seront construits logements HLM et logements en accession à la propriété ; cela sera la ZAC de la Maison des Gardes. Mais dans la mémoire arcueillaise, seule reste la Valstar. La teinturerie David a été oubliée. Et pourtant...de nombreuses générations d’Arcueillais-e-s y ont travaillé de 1881 jusqu’en 1941 peut-être même 1942 ou 1943. L’histoire de Mme David née Perle Alexandre, la propriétaire, témoigne de la barbarie nazie. Juive originaire d’Afrique du Nord, veuve depuis 1914 du teinturier juif originaire de Nancy, Henri David, elle subit en 1941 le « vol légal » de sa teinturerie du fait des lois dites « d’aryanisation » de Vichy et de l’occupant allemand visant à « éliminer l’influence juive dans l’économie nationale ». Le 27 février 1941 est nommé un administrateur provisoire pour tous les biens possédés par le financier Bernard Reichenbach, associé et gérant depuis 1927 de la société « Veuve David et Cie ». La teinturerie David fut « aryanisée » comme l’imprimerie de l’éditeur de cartes postales Adrien Bréger qui se trouvait rue de la Grange Ory à Cachan. La maison d’habitation des Bréger, 32 rue du Dr Gosselin à Arcueil au coin de la rue Paul Signac, devint en 1944, après le départ des Allemands qui l’occupaient, poste de commandement du groupe clandestin MLN - FFI d’Arcueil dirigé par Jules Gaudiche. Si l’histoire de ces deux entreprises est semblable, Mme David, propriétaire de la teinturerie, n’eut pas le même sort que M. Adrien Berger. Arrêté le 13 mai 1944 à Clermont-Ferrand non pas comme juif mais comme résistant pour avoir fabriqué des faux papiers, il fut interné à Drancy mais il échappa à la déportation du fait de la grève insurrectionnelle des cheminots et récupéra après la Libération son imprimerie et sa maison. Mme David avait été arrêtée comme juive à son domicile à Aix-en-Provence en mai 1944 avec son fils André Salomon (né d’un premier lit). Transférés à Marseille puis internés à Drancy, ils seront déportés et mourront à Auschwitz, Perle David le 25 mai et son fils André Salomon le 5 juin 1944. Ils avaient respectivement 79 et 62 ans. Ils sont morts peu de temps avant la Libération d’Arcueil et de Paris et avant que l’associé de Mme David, Bernard Reichenbach, ne récupère le 12 mars 1945 la propriété de la teinturerie David. J’ai profité de cette recherche pour évoquer l’entourage artistique du fils de Perle David, le pianiste André Salomon et celui de Bernard Reichenbach, dont l’un des fils fut le cinéaste François Reichenbach. Annie Thauront
Les barrières d'octroi
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| Henri Rousseau. L'octroi. |
Lire le dossier : Les bureaux d’octroi de Paris et d’Arcueil-Cachan
Lire le dossier : Le peintre Henri Rousseau appelé le Douanier Rousseau









