Le centenaire de la séparation d’Arcueil et de Cachan

La fin du XIXe siècle est marquée par un double mouvement dans la région parisienne : une urbanisation croissante accompagnant le développement industriel et une redéfinition pour différentes raisons des limites territoriales des communes de la banlieue. Ce mouvement de fin de siècle et du début du XXe siècle, faisait suite à l’annexion par Paris des territoires situés à l’intérieur de l’enceinte de Thiers quelques décennies plus tôt. Le mouvement des limites territoriales était soit la conséquence de la volonté de l’État de compenser les pertes territoriales de certaines communes (cas de Montrouge) soit de la volonté politique d’une partie des populations locales de trouver leur indépendance par la séparation (cas de Cachan et du Kremlin-Bicêtre).

Dans le cadre du centenaire de la séparation d’Arcueil et de Cachan, Les Ateliers du Val-de-Bièvre ont organisé un colloque le 8 octobre. Il s’est tenu le matin au Centre Marius Sidobre d’Arcueil et l’après-midi dans le patio de la mairie de Cachan.

Après la présentation de la famille Raspail laquelle a définitivement marqué l’histoire d’Arcueil et Cachan, ce colloque a essayé de montrer le contexte général des unions et désunions des communes puis le sort mouvant des communes de Montrouge, d’Arcueil, de Gentilly et du Kremlin-Bicêtre. Dans un deuxième temps, la séparation d’Arcueil et de Cachan a été éclairée par les démarches politiques contradictoires et les procédures administratives et enfin a mis en lumière les divers acteurs qui sont intervenus dans l’ensemble du processus de séparation.
Pour ma part, j’ai présenté les bouleversements de la Banlieue sud de Paris. Henri Toulouze

Lire le dossier sur les bouleversements de la Banlieue sud de Paris.