En 1991, j’ai commencé à faire ma généalogie et celle de mon épouse. Très vite, j’ai constaté que les ancêtres de mon épouse étaient beaucoup plus « intéressants » que les miens.
Dès 1997, j’avais réuni sur eux de nombreux documents et il me paraissait nécessaire ou au moins utile de faire bénéficier la famille de mon épouse, de mes découvertes, mais je ne savais pas comment présenter le résultat de mes recherches. Finalement, un cousin me suggéra de les rédiger sous forme de lettres. J’ai alors rédigé six lettres censées avoir été écrites par Louis Marie Chalumeau (1777-1864) à son petit-fils Paul Chalumeau (1850-1932), arrière-grand-père de mon épouse.
Ces six lettres font le point de mes connaissances en 1997.
La première lettre relate la vie de Louis Marie Chalumeau, J’y évoque son épouse Marie-Charlotte de Joannis, le général Canuel et Jean-Baptiste de Joannis, le général Avril, etc.
La seconde les ascendants de Louis Marie Chalumeau, dont son grand-père installé à Saint-Domingue et sa grande tante Marie Anne Chalumeau et son habitation à l’Arcahaye.
La troisième, la famille Lenée de Chinon, dont François Lenée, lieutenant criminel à Chinon.
La quatrième, la famille Lebreton de Chinon, et son plus célèbre représentant Alexandre Joseoph Le Riche de la Poupelinière, fermier général et mécène de Rameau.
La cinquième, la famille de Joannis, avec surtout Jean-François et Louis Dominique de Joannis, et leurs aventures au service de la Compagnie des Indes et Léon Daniel, parti en 1831 chercher à Louqsor, l’obélisque de la Concorde et le général Sapinaud, seul survivant des guerres vendéennes.
La sixième, la famille Goguet. (J’ai depuis publié en 2013 un livre sur Isaac Goguet, orfèvre révolutionnaire, puis notable protestant).
J’ai plus tard rédigé une septième lettre sur les familles Tardif (de Touraine et Paris) et Symonet (d’Auxerre et de Paris) qui aurait été écrite en 1752 par Marie Marguerite Tardif (1700-1752) à sa fille Marie Thérèse Blandin (1729-1788). Pierre Maussion
Lire les lettres imaginaires adressées à Paul Chalumeau